
Quand l’enfant dit toujours non – 5 conseils pour gérer l’opposition chez l’enfant
La résistance enfantine est bien connue des parents ayant des enfants à partir de deux ans.
Aussitôt que le jeune enfant est assez grand pour dire le mot « non », il en fait déjà un usage abondant. Non, ne pas aller dormir, non, ne pas changer les couches et non, ne pas se brosser les dents.
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Mais même les enfants plus âgés se rebellent souvent contre tout ce que nous leur proposons ou imposons.
Plan de l'article
- Préférez-vous écouter cet article en podcast ?
- Volonté contraire
- Plus la pression est grande, plus la résistance est forte
- Attachement et Contre-volonté
- Lacunes de liaison
- À quoi sert réellement l’opposition enfantine ?
- Âge typique auquel la résistance apparaît
- La résistance n’est pas une force
- L’attention de l’enfant est actuellement dirigée vers autre chose
- Pourquoi tu ne devrais pas répondre à l’opposition enfantine par la violence ou la manipulation
- Sortir du cercle vicieux – entrer dans la relation
- Recherche de modèles
- 5 conseils pour gérer l’opposition chez l’enfant
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Si nous voulons que l’enfant se dépêche le matin pour partir à l’heure, il devient au contraire de plus en plus lent et passif. Peut-être éclate-t-il même en sanglots et alors plus rien ne va.
Si nous lui demandons enfin de ranger sa chambre, il répondra peut-être d’un ton insolent : « Non, c’est ma chambre ! » Ou il commencera à discuter avec nous. Ou il repoussera la tâche indéfiniment : « Oui, oui, plus tard maman. »
Et pour la promenade dominicale avec la famille, il ne veut absolument pas venir – « Non, c’est tellement ennuyeux ! »
Puh, qu’est-ce que c’est que ça ? Nous voulons juste bien faire ! Pourquoi l’enfant est-il si têtu ?
Volonté contraire
Le concept de Gegenwille est souvent utilisé en psychologie pour décrire une résistance intérieure ou une opposition inconsciente à une action ou à une décision. Cette notion est particulièrement pertinente dans le contexte des conflits internes où une partie de l’individu souhaite accomplir une tâche tandis qu’une autre partie s’y oppose.
Ce phénomène a été décrit dès le début du 20e siècle par le psychanalyste autrichien Otto Rank comme une contre-volonté. Un siècle plus tard, il a été repris et popularisé par le psychologue du développement canadien Gordon Neufeld.
Il s’agit d’une résistance instinctive qui se manifeste automatiquement en nous, les humains, dès que nous nous sentons contrôlés et commandés par quelqu’un.
Presque aucune fille ne grandissait sans avoir la possibilité d’apprendre et de pratiquer le rôle de mère de manière informelle.
Il ne manquait pas d’occasions d’observer comment les adultes s’occupaient des nourrissons. Tout naturellement, les filles (mais certainement aussi les garçons) veillaient sur un bébé voisin, le petit cousin ou leur propre frère ou sœur plus jeune.
Plus la pression est grande, plus la résistance est forte
Le concept de pression et de résistance est crucial dans de nombreux domaines, y compris la physique, la psychologie et la gestion. En physique, la pression peut être définie comme la force exercée sur une surface, tandis que la résistance est la capacité d’un matériau à s’opposer à cette force. En psychologie, la pression peut se manifester sous forme de stress ou d’attentes, et la résistance peut être la capacité d’un individu à faire face à ces défis. Dans le domaine de la gestion, la pression peut provenir de délais serrés ou d’objectifs ambitieux, et la résistance peut être la capacité d’une équipe à maintenir sa performance malgré ces contraintes.
Tu le connais sûrement de votre quotidien familial. Plus tu insistes pour que ton enfant fasse ou ne fasse pas quelque chose, moins il est probable que ton enfant suive ton instruction.
Que ce soit pour se brosser les dents, faire les devoirs, aider à la maison, avoir un comportement respectueux en famille ou aller se coucher – plus tu mets de pression, plus la résistance de l’enfant sera grande.
À l’entame de notre maternité, beaucoup d’entre nous ne savent presque rien de tous les problèmes qui ont toujours existé en élevant des enfants.
Attachement et Contre-volonté
L’attachement et la contre-volonté sont des concepts importants dans la psychologie du développement. L’attachement fait référence au lien émotionnel profond qui se forme entre un enfant et ses parents ou ses soignants. La contre-volonté, en revanche, est une réaction de résistance ou d’opposition qui peut se manifester chez l’enfant lorsqu’il se sent contraint ou contrôlé. Ces deux dynamiques jouent un rôle crucial dans le développement émotionnel et comportemental de l’enfant.
Un lien intense avec une personne peut considérablement atténuer cette opposition. Un exemple : lorsque nous sommes amoureux, nous ferions à peu près tout pour répondre aux attentes de la personne aimée.
De même, les enfants bien attachés voient souvent les attentes parentales qui leur sont adressées plutôt comme une opportunité de plaire à leurs parents et ainsi d’intensifier encore davantage leur lien avec eux.
Si le lien parent-enfant est toutefois affaibli par une quelconque circonstance, la même attente parentale peut être interprétée par l’enfant comme une contrainte insupportable. Il adopte alors instinctivement une attitude opposée.
Si un enfant se comporte donc « mal » dans ce cadre, cela ne signifie pas que l’enfant a un mauvais caractère ni que les parents ont nécessairement dit ou fait quelque chose de « mal ». C’est plutôt un indice qu’il y a actuellement un problème au niveau de la relation.
Lacunes de liaison
Les lacunes de liaison sont des zones où les connexions entre les éléments sont insuffisantes ou manquantes, ce qui peut entraîner des faiblesses structurelles ou des dysfonctionnements dans le système global.
Parfois, le lien entre le parent et l’enfant est perturbé. Ces soi-disant lacunes de l’attachement surviennent lorsque le besoin de l’enfant en attachement parental n’est pas suffisamment satisfait.
Cela peut se produire par le manque de présence de la personne de référence et trop peu de proximité physique (par exemple, lorsqu’un nouveau frère ou une nouvelle sœur arrive, ce qui demande beaucoup d’attention de la part des parents et que ceux-ci ne reçoivent pas suffisamment de soutien extérieur).
Le rejet de l’enfant (parce qu’il se comporte « mal » aux yeux de la personne de référence ou qu’il a un « mauvais » tempérament)
Il est important de comprendre que
- trop de réprimandes, de critiques et d’humiliations de l’enfant peuvent avoir des effets négatifs sur son développement émotionnel et psychologique. Les parents doivent être conscients de l’impact de leurs paroles et de leurs actions sur la confiance en soi et le bien-être de leur enfant. Une approche équilibrée, qui combine discipline et soutien, est essentielle pour favoriser une croissance saine et positive.
Le respect de l’enfant implique de ne pas abuser de la confiance de l’enfant (par exemple, lorsque nous exploitons simplement la volonté de coopération de l’enfant pour imposer notre volonté et ignorons les intérêts de l’enfant).
Si le lien est déséquilibré, il se peut que l’enfant réagisse avec une opposition très marquée.
À quoi sert réellement l’opposition enfantine ?
Les enfants montrent souvent de la résistance face aux demandes des adultes. Cela peut sembler frustrant, mais cette opposition joue un rôle crucial dans leur développement. En défiant les attentes, les enfants apprennent à affirmer leur indépendance et à développer leur propre identité.
Ne pas faire confiance aux étrangers
La contrainte est un comportement instinctif que nous, les humains, portons en nous pour ne pas nous laisser influencer par des étrangers, c’est-à-dire des personnes avec lesquelles nous n’avons aucun lien.
Naturellement, nous coopérons volontiers avec les personnes avec lesquelles nous nous sentons actuellement liés et nous nous opposons aux rapprochements et aux instructions des étrangers.
À partir de cette opposition, les petits enfants commencent à se méfier des étrangers. Ils ne sautent donc pas volontiers sur les genoux de chaque adulte. Ce n’est que lorsque les parents ont interagi de manière amicale et confiante avec la personne étrangère pendant un certain temps que l’enfant ose éventuellement entrer prudemment en contact avec elle.
C’est d’abord très rassurant. Car bien sûr, c’est dans notre intérêt que notre enfant, par exemple, ne suive pas simplement des inconnus sur le chemin de l’école. Quelle chance que cet instinct de protection naturel soit inhérent à nos enfants.
Pourquoi cette opposition se tourne-t-elle alors si souvent contre nous, les principales personnes d’attachement de l’enfant ?
Espace pour l’autonomie
L’autonomie est un concept clé dans le développement personnel et professionnel. Elle permet aux individus de prendre des décisions indépendantes et de se responsabiliser. Dans un environnement de travail, l’autonomie peut conduire à une plus grande satisfaction et à une meilleure performance.
La résistance a encore un autre but. Au cours de l’enfance, notre progéniture a pour tâche de se détacher progressivement de sa dépendance absolue envers les personnes de référence primaires.
Il doit apprendre à mieux se connaître avec le temps et à prendre de plus en plus de décisions saines pour lui-même. Cela doit bien sûr être abondamment pratiqué. Un jour, l’enfant sera suffisamment expérimenté et pourra vivre de manière autonome grâce à cet entraînement.
Durant l’enfance, l’enfant développe progressivement sa propre volonté à cette fin.
C’est très important. L’enfant apprend à prêter attention à ses propres sentiments et besoins et développe ses propres préférences et aversions. Il se crée ainsi avec le temps une sorte de boussole intérieure, à savoir sa propre volonté, grâce à laquelle nous pouvons veiller à notre bien-être.
C’est la condition préalable fondamentale pour pouvoir mener plus tard une vie d’adulte autonome et saine.
Lorsque l’enfant dit toujours « non » à nos demandes, il se crée ainsi un espace de protection où sa propre volonté peut se développer avec le temps.
Si cela ne se conforme pas immédiatement à ce que nous lui demandons, il a l’occasion de réfléchir à sa propre position et à la manière dont il souhaite décider de son propre gré.
Un exemple serait lorsque nous demandons à l’enfant de manger ses légumes. L’enfant pourrait alors immédiatement dire « non ». Ce que l’enfant cherche instinctivement à obtenir, c’est l’occasion de ressentir par lui-même s’il a encore faim et souhaite continuer à manger, et s’il aime ou rejette l’aliment proposé.
Il est très sain que l’enfant puisse assumer tôt la responsabilité de lui-même. En effet, nous ne pouvons pas nous mettre à sa place dans ses propres systèmes de rétroaction corporelle.
Malheureusement, la nature n’avait pas prévu qu’un jour des produits industriels sucrés et malsains pourraient être disponibles en tant qu’aliments concurrents. Mais c’est encore une autre histoire …
Je me souviens encore très bien de l’importance qu’accordait mon père au fait que je « goûte au moins une fois » de nouveaux aliments. Cette pression exercée sur moi a suscité en moi, un enfant pourtant très obéissant, une résistance étonnamment forte et je me suis obstinément et avec succès refusé.
Âge typique auquel la résistance apparaît
La résistance est une phase normale du développement de l’enfant. Elle se manifeste généralement entre 18 mois et 3 ans. Pendant cette période, les enfants commencent à affirmer leur indépendance et à tester les limites fixées par leurs parents. Ils peuvent refuser de suivre les instructions, faire des crises de colère et insister pour faire les choses par eux-mêmes.
Le contre-volonté est particulièrement forte dans la phase dite d’autonomie. Celle-ci survient pendant la petite enfance, lorsque l’enfant découvre qu’il est un individu distinct, séparé de ses parents.
Un deuxième point culminant est atteint par l’opposition encore une fois à la puberté ou à la prépuberté, lorsque l’enfant se prépare intensément à suivre bientôt son propre chemin.
Il peut encore faire des essais dans le cadre protégé de la famille et sera toujours soutenu ici en cas de problème. La contre-vague est un puissant instinct qui aide à ce que de telles expériences personnelles soient effectivement accumulées.
Mais la résistance est également présente pendant les années d’enfance, voire même plus tard, à l’âge adulte.
La résistance n’est pas une force
La résistance est quelque chose qu’un enfant ne peut pas contrôler consciemment, mais un mécanisme involontaire qui est censé protéger l’enfant contre les agressions des autres.
Nous, les adultes, avons souvent tendance à interpréter cela comme si l’enfant qui s’oppose à tout avait le pouvoir sur toute la famille. On parle souvent de petits tyrans.
Mais nous négligeons alors que cette opposition naît d’un besoin. L’enfant est encore très dépendant de nous.
Il essaie simplement de se créer un espace où il peut s’essayer, se découvrir. Nous pouvons le soutenir dans cette démarche au lieu de combattre ces aspirations.
L’attention de l’enfant est actuellement dirigée vers autre chose
Comme déjà décrit, la résistance apparaît toujours lorsque quelqu’un, avec qui l’enfant ne se sent pas connecté, essaie de lui imposer une exigence par la force.
Ce « sentiment de ne pas être connecté » peut aussi être purement temporaire. Peut-être as-tu généralement une très bonne relation avec ton enfant. Mais si l’enfant est actuellement plongé dans un jeu, il est connecté à ce jeu à ce moment précis et non à toi.
Si tu cries à ce moment-là dans la pièce qu’il doit s’habiller maintenant parce que tu veux partir, alors il se sent commandé par toi et la résistance s’éveille instinctivement. Ton enfant réagit avec colère et adopte un ton de voix correspondamment rude.
Pourquoi tu ne devrais pas répondre à l’opposition enfantine par la violence ou la manipulation
Les enfants peuvent souvent montrer de la résistance ou de l’opposition face aux demandes des adultes. Cette opposition peut être frustrante pour les parents, mais il est important de comprendre que répondre par la violence ou la manipulation n’est pas la solution. Utiliser la force ou essayer de manipuler les enfants peut entraîner des conséquences négatives à long terme, telles que des problèmes de confiance, de communication et de comportement. Au lieu de cela, il est préférable d’adopter des approches plus positives et constructives pour gérer l’opposition enfantine, comme la communication ouverte, l’empathie et la compréhension des besoins et des sentiments de l’enfant.
Le lien entre l’enfant et sa personne de référence conduit l’enfant à une motivation intrinsèque. Il souhaite, de lui-même, imiter cette personne importante pour lui et lui plaire.
De cette manière, les parents ont une autorité naturelle avec laquelle ils peuvent guider l’enfant, toujours basée sur un lien bien entretenu de confiance mutuelle.
Ce que la plupart de notre génération a cependant vécu elle-même et considère donc souvent d’abord comme un comportement éducatif normal et nécessaire dans son propre rôle de parent, c’est la louange et le blâme, la punition et la récompense.
Celui qui ne met pas la table, ne range pas la chambre ou ne fait pas ses devoirs de son plein gré, se voit soit offrir une récompense, soit être puni.
Exemples typiques de phrases manipulatrices qui te sont peut-être familières :
Tu es trop sensible.
Tu interprètes mal ce que je dis.
Tu te fais des idées.
Tu exagères toujours.
Tu ne peux pas prendre une blague ?
Tu es paranoïaque.
Tu te souviens mal.
Tu es trop dramatique.
Tu es trop émotif.
Tu es fou/folle.
Tu es ingrat(e).
Tu es égoïste.
Tu es trop jaloux/jalouse.
Tu es trop possessif/possessive.
Tu es trop exigeant(e).
Tu es trop critique.
Tu es trop négatif/négative.
Tu es trop pessimiste.
Tu es trop méfiant(e).
Tu es trop sensible aux critiques.
Tu es trop dépendant(e).
Tu es trop distant(e).
Tu es trop envahissant(e).
Tu es trop contrôlant(e).
Tu es trop passif/passive.
Tu es trop agressif/agressive.
Tu es trop autoritaire.
Tu es trop laxiste.
Tu es trop rigide.
Tu es trop indulgent(e).
Tu es trop strict(e).
Tu es trop protecteur/protectrice.
Tu es trop négligent(e).
Tu es trop attentionné(e).
Tu es trop détaché(e).
Tu es trop impliqué(e).
Tu es trop indifférent(e).
Tu es trop passionné(e).
Tu es trop froid(e).
Tu es trop chaleureux/chaleureuse.
Tu es trop distant(e).
Tu es trop proche.
Tu es trop confiant(e).
Tu es trop méfiant(e).
Tu es trop optimiste.
Tu es trop pessimiste.
Tu es trop réaliste.
Tu es trop idéaliste.
Tu es trop rêveur/rêveuse.
Tu es trop terre-à-terre.
Tu es trop ambitieux/ambitieuse.
Tu es trop paresseux/paresseuse.
Tu es trop travailleur/travailleuse.
Tu es trop détendu(e).
Tu es trop stressé(e).
Tu es trop calme.
Tu es trop nerveux/nerveuse.
Tu es trop organisé(e).
Tu es trop désordonné(e).
Tu es trop ponctuel(le).
Tu es trop en retard.
Tu es trop prévisible.
Tu es trop imprévisible.
Tu es trop stable.
Tu es trop instable.
Tu es trop constant(e).
Tu es trop changeant(e).
Tu es trop fiable.
Tu es trop imprévisible.
Tu es trop honnête.
Tu es trop secret(e).
Tu es trop direct(e).
Tu es trop diplomate.
Tu es trop franc/franche.
Tu es trop réservé(e).
Tu es trop extraverti(e).
Tu es trop introverti(e).
Tu es trop sociable.
Tu es trop solitaire.
Tu es trop généreux/généreuse.
Tu es trop avare.
Tu es trop altruiste.
Tu es trop égoïste.
Tu es trop attentionné(e).
Tu es trop indifférent(e).
Tu es trop affectueux/affectueuse.
Tu es trop distant(e).
Tu es trop passionné(e).
Tu es trop froid(e).
Tu es trop chaleureux/chaleureuse.
Tu es trop distant(e).
Tu es trop proche.
Tu es trop confiant(e).
Tu es trop méfiant(e).
Tu es trop optimiste.
Tu es trop pessimiste.
Tu es trop réaliste.
Tu es trop idéaliste.
Tu es trop rêveur/rêveuse.
Tu es trop terre-à-terre.
Tu es trop ambitieux/ambitieuse.
Tu es trop paresseux/paresseuse.
Tu es trop travailleur/travailleuse.
Tu es trop détendu(e).
Tu es trop stressé(e).
Tu es trop calme.
Tu es trop nerveux/nerveuse.
Tu es trop organisé(e).
Tu es trop désordonné(e).
Tu es trop ponctuel(le).
Tu es trop en retard.
Tu es trop prévisible.
Tu es trop imprévisible.
Tu es trop stable.
Tu es trop instable.
Tu es trop constant(e).
Tu es trop changeant(e).
Tu es trop fiable.
Tu es trop imprévisible.
Tu es trop honnête.
Tu es trop secret(e).
Tu es trop direct(e).
Tu es trop diplomate.
Tu es trop franc/franche.
Tu es trop réservé(e).
Tu es trop extraverti(e).
Tu es trop introverti(e).
Tu es trop sociable.
Tu es trop solitaire.
Tu es trop généreux/généreuse.
Tu es trop avare.
Tu es trop altruiste.
Tu es trop égoïste.
Tu es trop attentionné(e).
Tu es trop indifférent(e).
Tu es trop affectueux/affectueuse.
Tu es trop distant(e).
«Celui qui a fini son assiette aura encore un dessert ! »
«Si tu es sage chez Tante Helga, j’aurai une surprise pour toi plus tard.»
«Si tu ranges maintenant le jouet, je pourrai te lire quelque chose de beau après.»
Lorsque la carotte ne fonctionne plus, des sanctions sont menacées :
«Tu n’as plus le droit de prendre rendez-vous avec tes amis tant que tu n’as pas rangé ta chambre.»
«Si tu ne fais pas tes devoirs, alors il n’y aura pas de télévision. C’est aussi simple que ça !»
«Si tu es comme ça, alors Mamie ne t’aimera plus !»
Peut-être as-tu aussi été simplement enfermé dans une chambre jusqu’à ce que tu sois de nouveau « normal » ou ta personne de référence t’a traité comme de l’air dès que ta volonté contraire s’est manifestée. Ignorer l’enfant en cas de « mauvais » comportement était (malheureusement pas seulement) autrefois considéré comme une méthode d’éducation intelligente, car efficace.
La contrainte et la manipulation, même si c’est « seulement » par des éloges, sont une tentative de faire en sorte que l’enfant se conforme à notre volonté par une pression externe.
Les enfants se comportent comme leur motivation intrinsèque le leur dicte.
Et les adultes réagissent souvent à cela avec les mesures éducatives mentionnées ci-dessus, dès qu’ils jugent ce comportement inapproprié.
Malheureusement, ni les récompenses ni les punitions ne permettent de réactiver le lien d’attachement entre l’enfant et la personne de référence. Au contraire, l’enfant reçoit le message que nous ne lui faisons pas confiance pour prendre ses propres décisions et que nous devons le contrôler de l’extérieur à chaque pas. Cela ne satisfait aucun des deux besoins psychologiques fondamentaux de l’être humain : l’autonomie et le lien.
Il peut fonctionner à court terme que l’enfant réagisse à ces tentatives de manipulation. Sans un lien sain, la résistance de l’enfant dans la relation se manifestera de plus en plus et des récompenses de plus en plus grandes et des punitions de plus en plus sévères seront nécessaires pour maintenir le comportement de l’enfant sous contrôle. Les parents et l’enfant entrent ainsi dans une spirale négative.
Cela a souvent pour conséquence que les parents se sentent impuissants face à leurs enfants. Les enfants sont toujours contre, exigent des récompenses pour chaque faveur, manipulent et commandent.
En vérité, cette impuissance des parents trouve son origine dans le manque de lien avec l’enfant. Car cela conférerait automatiquement aux parents une autorité naturelle. En revanche, l’application de la contrainte et de la manipulation endommage massivement cette relation parent-enfant.
Sortir du cercle vicieux – entrer dans la relation
La plupart des couples se disputent de temps en temps. Mais si les disputes deviennent plus fréquentes et plus intenses, cela peut être un signe que quelque chose ne va pas dans la relation. Les disputes peuvent être causées par de nombreux facteurs, tels que le stress, les problèmes de communication ou les différences de valeurs et de croyances. Il est important de reconnaître ces signes et de prendre des mesures pour résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent trop graves.
Pour sortir de ce cercle vicieux, nous devons, en tant qu’adultes, comprendre que l’enfant n’est ni « méchant », ni « incorrect », ni « mal élevé ». Au lieu de cela, il réagit simplement de manière tout à fait instinctive, comme la nature le lui dicte. Il ne peut pas contrôler ce comportement de manière volontaire.
Nous, en tant qu’adultes, devons ici assumer la responsabilité et changer notre comportement envers l’enfant. Si nous réussissons à renforcer suffisamment le lien, alors l’enfant nous suivra volontiers et par motivation intrinsèque.
Te demandes-tu à quoi peut ressembler concrètement un tel lien, comme le « bon » comportement envers l’enfant ?
Recherche de modèles
Les enfants apprennent en observant les adultes autour d’eux. Ils imitent les comportements qu’ils voient et les intègrent dans leur propre répertoire de compétences sociales. Les parents, les enseignants et les autres adultes significatifs jouent un rôle crucial en tant que modèles pour les enfants.
Il est probable que tu aies déjà toi-même vécu ce phénomène. Il est certain que, enfant, tu as aussi rencontré des adultes pour lesquels tu aurais tout fait. Quelqu’un avec qui tu avais le sentiment d’être entièrement bien, tel que tu es. Peut-être était-ce ton grand-père, une tante sans enfants ou simplement un adulte du voisinage avec qui tu aimais passer du temps ?
Remets-toi dans cette expérience. Qu’est-ce qui t’a poussé à toujours montrer le meilleur de toi-même dans cette relation ? Y avait-il un lien particulier entre toi et cette personne ? Qu’a-t-elle fait exactement pour provoquer cela ?
Dans ma vie, il y avait par exemple un professeur, chez qui j’avais le sentiment qu’il me considérait comme extraordinairement intelligent et talentueux. Je ne pouvais pas faire autrement que de m’investir pleinement dans cette matière (secondaire !) pour ne pas décevoir la confiance qui m’était accordée.
Tout à coup, ce sujet scolaire m’intéressait énormément et j’apprenais avec une grande facilité. Malheureusement, cet intérêt particulier s’est rapidement éteint après un changement de professeur.
Je ne connaissais pas ce professeur personnellement, mais seulement à travers les cours. C’était avant tout l’attitude que ce professeur avait envers moi qui créait ce lien entre nous. Cela a déclenché en moi le comportement instinctif de vouloir répondre aux attentes.
Avec cet exemple, je veux montrer qu’il ne faut pas nécessairement un travail dur et chronophage pour établir une relation adéquate avec l’enfant. Tout dépend principalement de l’attitude. Si elle change, cela entraîne également un changement dans les comportements de l’enfant envers nous.
Laisse-moi résumer l’essentiel en cinq directives concrètes.
5 conseils pour gérer l’opposition chez l’enfant
L’opposition chez l’enfant est une phase normale de son développement. Il est important de rester calme et de comprendre que cette attitude fait partie de son processus d’apprentissage. Établir des limites claires et cohérentes, tout en offrant des choix, peut aider à réduire les conflits. La communication ouverte et l’écoute active sont également essentielles pour renforcer la relation parent-enfant. Enfin, il est crucial de modéliser un comportement positif et de montrer de l’empathie envers les sentiments de l’enfant.
1. Ne pas prendre personnellement
Il est important de se rappeler que les critiques ne sont pas toujours dirigées contre vous en tant que personne. Parfois, elles reflètent simplement les préférences ou les attentes de l’autre personne.
Ton enfant ne cherche pas à te contrarier, et il ne te déteste pas non plus. C’est un instinct profondément ancré en ton enfant qui le pousse à ce comportement « fatigant ». Il n’y a aucune raison de vouloir chasser ce comportement instinctif par des punitions.
Ton enfant n’est pas « faux » et tu n’es pas « faux » non plus. Il y a juste quelque chose qui coince au niveau de la relation.
2. Soutenez votre enfant dans le développement de sa propre volonté
Chaque fois que c’est possible, donne à ton enfant l’occasion de prendre des décisions par lui-même. Pose-lui des questions qui l’encouragent à ressentir ce qui lui fait du bien : « Sors devant la porte et sens si tu as besoin d’une veste ou non. »
Laisse-le accumuler autant d’expériences personnelles qu’il le souhaite (tant que ce n’est pas trop dangereux) et sois simplement là pour ton enfant lorsque quelque chose – comme tu l’avais peut-être déjà prévu – tourne mal. Ton enfant aura acquis une nouvelle expérience, et tu auras pu lui prouver que tu es là pour lui quand c’est important.
3. Active le lien de connexion
Si tu veux inciter ton enfant à faire quelque chose, commence par voir à quoi il est actuellement occupé. Active le lien d’attachement entre vous en entrant brièvement dans son monde. Par exemple, demande-lui de t’expliquer à quoi il est en train de jouer.
Ce n’est que lorsque tu remarques qu’il y a une connexion entre vous que tu demandes à ton enfant, par exemple, de partir avec toi maintenant ou de venir dîner.
4. Renonce aux punitions et à l’intimidation
Évitez d’utiliser des punitions ou des menaces pour contrôler le comportement de votre enfant. Cela peut créer un environnement de peur et de méfiance, plutôt que de respect et de compréhension. Optez pour des méthodes de discipline positives qui encouragent la coopération et l’apprentissage.
En fait, tu aimerais maintenant râler, gronder et punir pour reprendre le comportement de ton enfant en main. Mais cela est contre-productif. Tu ne fais qu’enfoncer un coin plus profond dans la relation entre ton enfant et toi.
Considère le comportement rebelle comme un signal que le lien entre vous peut maintenant être réactivé par de petits gestes affectueux de ta part.
5. Renforce le lien avec ton enfant
Renforcer le lien avec votre enfant est essentiel pour son développement émotionnel et social. Passez du temps de qualité ensemble, écoutez-le attentivement et montrez-lui que vous l’aimez inconditionnellement. Créez des rituels quotidiens qui favorisent la communication et la confiance.
Organise des activités communes qui renforcent votre lien, car vous pouvez tous les deux les apprécier. Jouer aux Lego à contrecœur par culpabilité envers ton enfant exigeant n’est pas ce qui est suggéré.
Ton enfant demande peut-être le jeu de Lego, mais il a besoin d’entrer en contact véritablement affectueux avec toi. Il a besoin de ta présence ici et maintenant. Si tu n’aimes pas passer du temps avec ton enfant de la manière demandée, cherche plutôt une autre façon de passer du temps avec lui de tout cœur.
D’autres moyens de renforcer le lien entre toi et ton enfant se trouvent dans cet article de blog.
À quoi ressemblent tes rencontres avec la résistance de ton enfant ? Et comment as-tu trouvé une bonne manière de gérer cela ou qu’est-ce qui te désespère encore ? Je me réjouis de ton commentaire !
Quels sont tes pensées sur le sujet? As-tu également fait l’expérience que les mères plus expérimentées sont souvent plus détendues? Je me réjouis de ton commentaire.
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